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Environ 30%
des ordonnances ne sont jamais utilisées. (1)
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Plus de 50%
des médicaments achetés ne sont pas pris. (2)
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Environ 36 milliards de francs
de coûts supplémentaires sont occasionnés chaque année au système de santé suisse par la non-adhésion. (3)
Le processus d’adhésion commence avec un patient, un médecin prescripteur et un pharmacien.
Le médecin et le patient jouent un rôle clé dans le traitement, surtout dans le cas de maladies chroniques. Si le patient a confiance en son médecin, il fera de son mieux pour suivre le plan de médication. Mais la réalité est tout autre: jusqu’à 80% des personnes atteintes de maladies chroniques ne prennent pas leurs médicaments comme convenu. Nous vous expliquons ici les raisons de cette situation et les moyens de l’améliorer.
Que signifie le terme «adhésion»?
Jusqu’à il y a quelque temps, on raisonnait en médecine de façon hiérarchique: le médecin ordonne le traitement, le patient obéit (en principe). On parlait d’observance thérapeutique (en anglais: compliance). Aujourd’hui, le concept n’est plus «descendant», mais «d’égal à égal». Il ne s’agit donc plus de suivre ou d’observer passivement, mais de participer proactivement.
L’adhésion (du latin adhaerere – action de s’attacher à quelque chose) désigne le rôle actif de toutes les personnes impliquées (patient/patiente, médecin, thérapeutes, entourage personnel) dans le plan de traitement, en partenariat, au sens d’une équipe qui se met d’accord sur la manière d’atteindre les objectifs du traitement.
Le patient est au centre des préoccupations: tous les efforts des personnes impliquées visent à le soutenir afin que le traitement réussisse. Celui-ci peut être complexe et éprouvant. De nombreuses questions peuvent se poser sur les mesures thérapeutiques telles que la prise de médicaments, la thérapie d’accompagnement, l’alimentation, le mode de vie, le calendrier, etc. Les patients ont besoin d’informations, d’échanges et d’encouragements pour rester motivés face à leur maladie.
Pourquoi l’adhésion est-elle si importante?
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Le traitement est plus efficace
Un médicament ne peut agir que s’il est pris. Si le patient ou la patiente suit le plan de médication convenu, le traitement peut réussir et la qualité de vie peut être améliorée.
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Le risque diminue
Une observance rigoureuse du traitement réduit aussi bien le risque d’une évolution négative dudit traitement que celui de complications dangereuses ou de complications. Prenons l’exemple de l’hypertension: l’adhésion réduit le risque.
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Meilleure qualité de vie
Les patients adhérant à leur traitement bénéficient souvent d’une meilleure qualité de vie, car les symptômes sont contrôlés efficacement et les restrictions imposées par la maladie peuvent être réduites.
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L’efficacité est préservée
Les médicaments sont de la haute technologie chimique. Mal utilisés, ils peuvent devenir inefficaces ou provoquer des effets secondaires graves ou d’autres maladies.
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Évaluation du traitement
Le respect du traitement prescrit permet aux médecins d’évaluer précisément si un traitement est efficace et adapté et de procéder à des ajustements si nécessaire.
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Réduire les coûts
Le potentiel d’économie est élevé dès lors que les personnes ont moins souvent besoin de consulter un médecin et que des procédures de diagnostic et des séjours hospitaliers coûteux ne sont pas nécessaires.
Les 5 dimensions qui influencent l’adhésion
Ces dimensions permettent de comprendre à quel point le sujet de l’adhésion est complexe.
De nombreux facteurs influencent la situation du patient et son comportement.
Si certains éléments échappent à son contrôle, d’autres sont à sa portée.
l’indication
L’adhésion est déterminée par le diagnostic (type de maladie),
l’évolution et la gravité de la maladie, les conséquences
psychiques et sociales, les disponibilités thérapeutiques et leur
durée. En cas d’évolution complexe (apparition d’autres symptômes
ou maladies) ou de maladie chronique, l’adhésion peut diminuer.
Plus le diagnostic est clair et plus le traitement est facile à mettre
en œuvre, plus l’adhésion est importante.
la patiente
Quelle est l’attitude et quelles sont les
attentes d’une personne vis-à-vis de la vie,
de la médecine et plus particulièrement du
médecin? À quel point une personne est-elle
motivée et capable d’assumer une part de
responsabilité dans le traitement? Quelle est
sa situation actuelle sur les plans physique,
mental/intellectuel et social? Est-elle ouverte d’esprit,
a-t-elle confiance en son médecin et en son traitement?
Ou bien doute-t-elle, est-elle ambivalente et a-t-elle
même peur des effets secondaires?
socio-économique
Les facteurs socio-économiques favorisent ou empêchent l’adhésion.
Dans ce domaine, le niveau de formation, le style et les conditions
de vie, le réseau social et les possibilités financières d’une personne
sont autant d’éléments déterminants. Plus une personne connaît les
liens entre, p. ex., les médicaments, le mode de vie et la maladie et
bénéficie d’un soutien social, plus elle est à même de comprendre
les mesures médicales.
La qualité du système de santé, c’est-à-dire
p. ex. les coûts d’assurance, le remboursement
des frais, la collaboration du personnel médical,
l’accessibilité des soins (p. ex. cabinets médicaux
ou de physiothérapie, hôpital) influencent l’adhésion.
Le soutien apporté par la caisse-maladie, des coûts
supportables, une bonne disponibilité du médecin et
des autres prestataires (p. ex. physiothérapeutes,
rééducation, soins à domicile) favorisent la réussite
du traitement.
La maladie évolue-t-elle de manière simple ou
compliquée? Comment le traitement réussit-il?
Y a-t-il des effets secondaires et quel est leur
impact sur la qualité de vie? Si le patient supporte
bien les médicaments et ressent une amélioration,
sa qualité de vie s’améliore. Cela le motive à suivre
le traitement. Mais si un patient doit prendre
beaucoup de médicaments, il peut facilement se sentir
dépassé. Les effets secondaires, l’absence d’améliorations
ou les nouvelles complications diminuent également l’adhésion.
Les 5 dimensions
qui influencent l’adhésion
Les 5 dimensions qui influencent l’adhésion
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L’adhésion est déterminée par le diagnostic (type de maladie), l’évolution et la gravité de la maladie, les conséquences psychiques et sociales, les disponibilités thérapeutiques et leur durée. En cas d’évolution complexe (apparition d’autres symptômes ou maladies) ou de maladie chronique, l’adhésion peut diminuer. Plus le diagnostic est clair et plus le traitement est facile à mettre en œuvre, plus l’adhésion est importante.
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Quelle est l’attitude et quelles sont les attentes d’une personne vis-à-vis de la vie, de la médecine et plus particulièrement du médecin? À quel point une personne est-elle motivée et capable d’assumer une part de responsabilité dans le traitement? Quelle est sa situation actuelle sur les plans physique, mental/intellectuel et social? Est-elle ouverte d’esprit, a-t-elle confiance en son médecin et en son traitement? Ou bien doute-t-elle, est-elle ambivalente et a-t-elle même peur des effets secondaires?
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Les facteurs socio-économiques favorisent ou empêchent l’adhésion. Dans ce domaine, le niveau de formation, le style et les conditions de vie, le réseau social et les possibilités financières d’une personne sont autant d’éléments déterminants. Plus une personne connaît les liens entre, p. ex., les médicaments, le mode de vie et la maladie et bénéficie d’un soutien social, plus elle est à même de comprendre les mesures médicales.
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La qualité du système de santé, c’est-à-dire p. ex. les coûts d’assurance, le remboursement des frais, la collaboration du personnel médical, l’accessibilité des soins (p. ex. cabinets médicaux ou de physiothérapie, hôpital) influencent l’adhésion. Le soutien apporté par la caisse-maladie, des coûts supportables, une bonne disponibilité du médecin et des autres prestataires (p. ex. physiothérapeutes, rééducation, soins à domicile) favorisent la réussite du traitement.
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La maladie évolue-t-elle de manière simple ou compliquée? Comment le traitement réussit-il? Y a-t-il des effets secondaires et quel est leur impact sur la qualité de vie? Si le patient supporte bien les médicaments et ressent une amélioration, sa qualité de vie s’améliore. Cela le motive à suivre le traitement. Mais si un patient doit prendre beaucoup de médicaments, il peut facilement se sentir dépassé. Les effets secondaires, l’absence d’améliorations ou les nouvelles complications diminuent également l’adhésion.
Les médecins de famille déclarent que «notamment dans le traitement des maladies chroniques, la collaboration des patientes et patients est un critère de réussite central».
Vivre avec la BPCO: le chemin de Marianne Mutti vers l’adhésion thérapeutique
Marianne Mutti parle de sa maladie, la BPCO, et explique comment l’adhésion a changé sa vie. Lisez toute l’interview pour découvrir comment elle mène une vie active et épanouie en suivant scrupuleusement son traitement.
Déroulement d’un traitement médicamenteux
Le parcours d'un traitement médicamenteux se divise en trois étapes clés :
le début de la thérapie, où la compréhension et
la bonne communication sont essentielles; le déroulement de la thérapie,
caractérisé par la régularité et la surveillance;
et finalement la fin de la thérapie, qui doit être soigneusement coordonnée avec le médecin.
Chacune de ces étapes nécessite une participation active et une compréhension
de la part du patient afin d'obtenir les meilleurs résultats possibles.
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Début du traitement
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Déroulement du traitement
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Fin du traitement
Non-adhésion
Des études montrent que jusqu’à 80% des personnes atteintes de maladies chroniques ne prennent pas leurs médicaments comme convenu (source: OMS, 2003). Ce comportement est appelé non-adhérence. Les raisons en sont multiples. Elles peuvent être délibérées ou involontaires.
De manière générale, moins le patient croit au plan de traitement, moins il le suivra. Mais la non-adhésion peut également être due au fait que le médecin, les thérapeutes et l’environnement personnel n’apportent pas le soutien souhaité.
Les chercheurs sont compréhensifs
De nombreux patients ne tiennent compte des recommandations thérapeutiques que de façon irrégulière, voire pas du tout, mais se ressaisissent juste avant d’aller chez le médecin. Le professeur Norbert Schmacke, chercheur en santé publique à l’université de Brême, se montre compréhensif: «De nombreux patients se font une autre idée du traitement que les médecins. Dès lors que les troubles aigus s’atténuent, la tentation est très grande de se dire: ne pourrais-je pas m’en passer? Je le comprends très bien.» (Source: Deutschlandfunk 2017)
Des conséquences fatales pour la santé
Toutefois, c’est justement pour les personnes atteintes de maladies chroniques que la non-adhésion a généralement des conséquences graves. Les médicaments ne produisent pas l’effet escompté, et l’objectif thérapeutique n’est pas atteint. Cela affecte également l’état mental. Tout cela peut provoquer une multitude de conséquences, comme des complications et/ou d’autres maladies consécutives. S’ensuivent de nouveaux examens, diagnostics et traitements: c’est un cercle vicieux.
Préjudice pour l’économie nationale
Du point de vue de la société, chaque patient peut, par son comportement, contribuer à éviter des coûts élevés qui pourraient servir ailleurs. C’est un fait que:
- Chaque année, la non-adhésion entraîne des coûts supplémentaires à hauteur d’environ 36 milliards de francs pour le système de santé suisse (source: rapport sur les médicaments Helsana, 2020).
- Des coûts directs pour la société résultent p. ex. de l’augmentation du nombre de cas aigus, d’examens et de traitements.
- Des coûts indirects sont générés p. ex. par l’absentéisme accru au travail, la perte de la capacité de travail, les retraites anticipées, l’augmentation du taux de mortalité, etc.
- Pour l’industrie pharmaceutique et la recherche, la non-adhésion peut signifier à long terme qu’un médicament est jugé moins efficace et sera moins souvent prescrit.
Stratégies pour accroître l’adhésion des patients
Des mesures ciblées dans quatre domaines clés peuvent permettre d’améliorer la situation
des patients et donc renforcer leur adhésion. Ces domaines comprennent:
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Patients
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Médecin
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Environnement social
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Moyens d’aide
10 étapes vers la réussite du traitement
- Renseignez-vous et posez des questions! Plus vous en savez sur votre maladie et le traitement, mieux vous pourrez participer aux discussions et prendre des décisions.
- Partagez vos sentiments et vos inquiétudes avec votre médecin! Il est important de parler ouvertement de vos craintes, de vos doutes, de vos maux et aussi de vos espoirs, afin que votre médecin puisse vous soutenir au mieux.
- Mettez en place votre réseau de soutien! Identifiez qui peut vous aider au quotidien et pour quels problèmes vous pouvez vous adresser à quelles personnes.
- Parlez aux personnes qui vous sont chères! Parlez avec des membres de votre famille ou des amis/-es de vos besoins, de vos soucis et de la manière dont ils peuvent vous aider.
- Sollicitez une aide professionnelle! Profitez des offres des sociétés spécialisées, des centres de conseil ou des groupes d’entraide pour échanger avec d’autres personnes concernées et trouver du soutien.
- Fixez-vous des objectifs personnels! Qu’il s’agisse d’accepter votre maladie ou d’intégrer une activité physique régulière à votre quotidien, les objectifs vous aident à garder le cap et à rendre les succès visibles.
- Tenez un journal de bord. Notez régulièrement votre état et tout ce qui pourrait y être lié – cela vous aidera, vous et votre médecin.
- Préparez-vous aux visites médicales. Notez à l’avance les sujets et les questions du moment. Réfléchissez également aux réponses aux questions habituelles et aux nouvelles questions que votre médecin pourrait vous poser.
- Suivez scrupuleusement votre plan de médication. Veillez à la bonne posologie, aux heures de prise et aux indications particulières comme la prise au cours des repas.
- Servez-vous des moyens d’aide et des applications numériques. Qu’il s’agisse de rappels de prise de médicaments via une application ou de journaux de santé numériques, les aides techniques peuvent faciliter votre quotidien.
Voici comment Zur Rose vous aide à suivre correctement votre traitement
Une bonne organisation peut simplifier vos prises de médicaments. Nous vous soutenons avec des services gratuits.
Autres questions sur l'adhésion
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Il est possible de mesurer l’adhésion de différentes manières. Mais chaque méthode présente ses avantages et ses inconvénients et aucune n’est exhaustive. Les méthodes directes, comme les tests médicaux de surveillance des taux de médicaments dans le sang, permettent de mesurer objectivement la prise de médicaments. Mais elles sont compliquées à mettre en œuvre et ne sont pas toujours réalisables. Les méthodes indirectes, telles que les auto-rapports des patients, l’utilisation de distributeurs électroniques de médicaments ou l’analyse des données des pharmacies sur l’utilisation des ordonnances, offrent un aperçu du comportement du patient, mais peuvent être faussées par différents facteurs. L’observation des changements intervenant dans l’état de santé du patient peut fournir des indications indirectes sur l’adhésion. Souvent, on utilise une combinaison de ces approches pour obtenir une évaluation complète de l’adhésion.
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La réussite du traitement des maladies aiguës et chroniques est étroitement liée aux objectifs thérapeutiques définis, qui varient selon le type de maladie.
Dans le cas des maladies aiguës, la guérison complète et le rétablissement de l’état de santé sans conséquences à long terme sont les objectifs prioritaires.
Pour les maladies chroniques en revanche, il s’agit d’objectifs à long terme, car une guérison complète n’est souvent pas possible: le contrôle des symptômes, la prévention de la progression de la maladie et la minimisation des complications, ainsi que l’amélioration ou le maintien de la qualité de vie.
Pour définir et évaluer la réussite du traitement, il faut tenir compte des objectifs individuels des patients, qui varient d’une personne à l’autre. Un dialogue ouvert entre le patient et l’équipe soignante est donc essentiel. En effet, les objectifs sont basés sur l’évolution de la maladie et les conditions de vie personnelles du patient. -
Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, les objectifs thérapeutiques sont axés sur plusieurs aspects clés afin d’assurer la meilleure qualité de vie possible et de contrôler la progression de la maladie:
- Contrôle des symptômes: un traitement réussi permet de soulager les symptômes de la maladie, ce qui peut améliorer considérablement le quotidien des patients.
- Prévention des complications: un traitement efficace permet de minimiser les complications potentielles et les problèmes de santé secondaires qui peuvent être causés par la maladie chronique.
- Amélioration de la qualité de vie: la qualité de vie des patients, y compris le bien-être physique, la santé mentale, l’interaction sociale et l’indépendance, est un indicateur clé de la réussite du traitement.
- Maintien ou augmentation de la capacité fonctionnelle: le maintien ou l’amélioration des capacités physiques et mentales est un objectif essentiel pour permettre aux patients de mener une vie aussi normale que possible.
- Satisfaction du patient: la satisfaction vis-à-vis du traitement, y compris la communication avec le personnel médical, la compréhension de la maladie et de la stratégie de traitement, est un facteur important.
- Adhésion au traitement: une approche réussie du traitement favorise la disposition des patients à suivre rigoureusement le plan de traitement.
- Prévention des hospitalisations: le fait de réduire le nombre d’hospitalisations nécessaires grâce à un traitement ambulatoire efficace est considéré comme un autre facteur de réussite.
- Gestion de plusieurs maladies: chez les patients atteints de plusieurs maladies chroniques, il est important de coordonner soigneusement le traitement. Un traitement prioritaire peut éventuellement améliorer la santé globale.
- Efficacité en matière de coûts: une utilisation efficace des ressources, durable à la fois pour le patient et pour le système de santé, est également importante.
Pour atteindre les objectifs, il est nécessaire de s’adapter aux besoins et aux conditions de vie de chaque patient et d’établir une collaboration étroite entre le patient et son équipe thérapeutique.
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Les symptômes et l’évolution de nombreuses maladies peuvent différer chez les femmes et les hommes, tout comme l’effet des médicaments. Il existe quelques raisons pour lesquelles les médicaments agissent différemment chez les hommes et chez les femmes:
- Un comprimé met souvent des temps différents à traverser le corps d’un homme et celui d’une femme
- Les enzymes sont importantes pour qu’un médicament agisse, car elles activent les substances actives dans le corps. Les hommes et les femmes peuvent posséder des quantités différentes d’enzymes. Le dosage selon lequel les substances actives des médicaments arrivent dans le sang est donc lié au sexe.
- Les femmes ont souvent un taux de graisse corporelle plus élevé et sont souvent plus petites que les hommes. De ce fait, la substance active se répartit différemment dans les tissus.
- Les effets secondaires indésirables sont plus fréquents chez les femmes.
(Source (en allemand): NDR, 2019)
Ces différences liées au sexe concernant l’effet des médicaments peuvent avoir un impact considérable sur le bien-être et l’efficacité du traitement, notamment chez les femmes. Il est essentiel de mieux comprendre et de prendre en compte ces différences afin de minimiser les effets secondaires indésirables et de favoriser l’observance du traitement. Une sensibilisation ciblée à ces aspects peut donc contribuer à éviter la non-adhésion et à améliorer les résultats du traitement pour tous les patients.
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Le sport favorise considérablement le bien-être psychique. Cela s’explique par des processus biochimiques dans le cerveau qui entraînent une augmentation de la sécrétion d’hormones du bien-être telles que les endorphines, la sérotonine et la dopamine. Les mouvements répétés à un rythme régulier, comme ceux effectués lors du jogging, à vélo, en ramant ou en dansant, contribuent à la stabilisation psychique, et notamment à la réduction du stress. Ces effets positifs peuvent améliorer significativement la motivation et l’engagement à suivre rigoureusement le traitement (adhésion) chez les patients.
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Les cours, vidéos, webinaires ou coachings de différents prestataires sont axés sur les nombreuses questions des personnes concernées, par exemple:
• En quoi consiste exactement cette maladie?
• Quelles approches thérapeutiques sont possibles?
• Quel est le pronostic?
• Quelles complications peuvent survenir?
• À quels effets secondaires dois-je m’attendre?
• Comment peut-on y remédier?
• À qui puis-je m’adresser?
• Questions pratiques: p. ex. injection d’insuline, pansements, prise de médicaments (lien), physiothérapie, vie quotidienne, etc.
• Stratégies d’adhésionLes formations et les offres pédagogiques donnent aux personnes atteintes de maladies chroniques un aperçu précieux de leur maladie et de leur traitement. Elles renforcent la compréhension du plan de traitement ainsi que les capacités des patients à gérer leur maladie, ce qui se traduit par une meilleure observance du traitement et, en fin de compte, par un meilleur état de santé.
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Il existe des spécialistes dans certains cabinets médicaux, hôpitaux, services d’aide et de soins à domicile, caisses-maladie, pharmacies et sociétés spécialisées. Ces dernières sont notamment des interlocuteurs de choix pour les maladies chroniques. Elles sont spécialisées dans le soutien aux personnes concernées et à leurs proches par le biais de conseils, d’informations et d’échanges.
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(dernier appel : février 2024)
1 https://www.pharmazeutische-zeitung.de/verstehen-messen-verbessern/
2 Adhärenz: Definition der Therapieadhärenz, Bedeutung, Verbesserung (draco.de)
3 Helsana Arzneimittelreport 2020
4 https://www.med2day.com/adhaerenz-adherence-kommunikation-arzt-apotheke/
WHO, 2003, https://www.paho.org/en/documents/who-adherence-long-term-therapies-evidence-action-2003
Deutsches Ärzteblatt